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La paye des chasseurs d'otarie est directement liée à la quantité de peau que chacun prépare. La rentabilité d'une campagne est donc d'autant plus grande que la chasse a été bonne. Au fil des campagnes successives, de plage en plage, les otaries sont ainsi traquées et massacrées par dizaines de milliers. Dès 1835, en raison de cette pression de chasse trop importante, elles sont quasiment exterminées de l'archipel Crozet, ce qui entraîne la fin de leur chasse.
Des milliers d'éléphants de mer sont également chassés. Le rythme des campagnes va alors fluctuer en suivant l'évolution de la population. Lorsque la ressource est surexploitée, les campagnes ne sont plus rentables et cessent pendant quelques années... pendant lesquelles la population augmente légèrement, ce qui permet aux chasses de reprendre. L'éléphant de mer va ainsi être chassé jusqu'au milieu du 20ème siècle.
Dans les eaux de l'archipel, la chasse aux baleines entraîne également une diminution de leur population. Cependant, les techniques de chasse ne permettent alors que de s'attaquer aux individus de petite taille. L'année 1870 est marquée par le développement du canon lance-harpon : l'aire du massacre à grande échelle marque alors un renouveau de l'industrie baleinière.
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